L’analyse des pratiques quotidiennes des usagers a permis de proposer un aménagement flexible et non hiérarchique, décloisonné au maximum et sans poste attitré. L’objectif était d’encourager le retour au bureau grâce à des locaux attrayants mettant en avant l’industrie de l’aviation et favorisant les interactions sociales. La cafeteria constitue par exemple un grand espace de rassemblement ouvert sur la ville, propice à l’organisation d’évènements publics.
Les circulations sont pensées selon le concept de « flottement », métaphore du voyage et de l’entre deux zones. Ce concept se traduit par un schéma de circulation fluide, des formes arrondies et des matières organiques aux teintes douces. La signalétique renvoie elle aussi à l’imaginaire aérien, avec le marquage lumineux d’une piste au sol et au plafond, ou encore l’appellation des salles de réunion selon les destinations desservies par Transat, Acapulco étant la première en 1987.
Parmi les stratégies durables adoptées, l’approvisionnement auprès de manufacturiers et de distributeurs locaux, la réduction de l’empreinte carbone par la revitalisation d’espaces existants, la maximisation de la lumière naturelle et des vues sur le paysage par l’ouverture des angles, ou encore l’encouragement à l’usage des transports collectifs par une localisation centrale. Signe du succès du projet, la fréquentation des bureaux est au plus haut depuis leur ouverture, si bien que Transat envisage de développer le concept sur les autres étages de la tour.
Crédit photo : Ulysse Lemerise